avis et témoignages sur le métier d’ingénieur cybersécurité junior

avis et témoignages sur le métier d’ingénieur cybersécurité junior

Plonger dans le domaine de la cybersécurité en tant qu’ingénieur junior suscite beaucoup d’interrogations, comme j’ai pu le constater en parcourant de nombreux forums spécialisés. La question revient sans cesse : « Est-ce un métier accessible uniquement avec un Master ou une école d’ingénieurs, ou existe-t-il d’autres voies ? » À travers cet article, je vais partager les témoignages d’experts, des retours d’expérience variés et mes propres observations.

Les avis partagés des professionnels et des étudiants

Avant de répondre pleinement à cette question, je vous invite à explorer mon article sur le salaire des ingénieurs en cyberdéfense SOC à Lausanne, qui pourrait également éclairer vos choix concernant le domaine de la cybersécurité.

Commençons par la question posée par SamuelChamp sur un forum de discussion :

« Bonjour, plus tard j’aimerais travailler dans la cybersécurité et particulièrement être pentester. Pour cela, je voudrais savoir si ce métier était accessible avec un BTS ou une licence ou si on doit obligatoirement passer un Master ou aller dans une école d’ingénieur. Merci pour vos réponses. »

C’est une interrogation que je trouve cruciale, car elle résonne avec de nombreuses personnes qui hésitent sur la voie académique ou professionnelle à suivre.

La réponse de Givrali : Diverses options mais des exigences élevées

« Bonjour, bien qu’un Bac+5 soit préférable si vous en avez la possibilité, il existe un certain nombre de licences pro dans ce domaine. Si vous n’avez pas de Bac Scientifique ou peu de goût pour les études longues, viser un Bac+5 pourrait être contre-productif. »

Son intervention met en lumière une importante nuance : tout le monde n’est pas fait pour une longue route académique, mais il existe des alternatives (comme des licences pros). Givrali ajoute également des ressources comme les formations labellisées SecNumEdu de l’ANSSI pour guider les étudiants motivés.

Les perspectives offertes par le titre RNCP et les écoles en alternance

KoaTao quant à lui soulève une autre possibilité :

« Je rajoute qu’il existe des formations Bac+3/Bac+5 en apprentissage. Un bon compromis pour certains. Et des écoles comme ESIEA, reconnues par la CTI, proposent même de l’alternance. L’avantage ? Vous gagnez de l’expérience concrète tout en continuant vos études. »

Cela me semble en effet une excellente opportunité, car dans la cybersécurité, l’expérience pratique est primordiale. Tout le monde s’accorde à dire que si vous visez un poste spécialisé, comme celui de pentester, il faut aller au-delà des cours théoriques et « mettre la main à la pâte ».

Importance des compétences face aux diplômes

Un autre contributeur soulève un point particulièrement pertinent :

« Dans le monde professionnel, le diplôme n’est pas toujours déterminant. Ce qui compte, c’est davantage ce que vous savez faire : vos compétences techniques et vos expériences pratiques. »

Et je suis entièrement d’accord. Dans ma carrière, j’ai vu des personnes issues de parcours non conventionnels exceller grâce à leur passion et leur capacité à résoudre des problèmes techniques. Cependant, il est vrai qu’un Bac+5 oriente généralement vers des postes plus stratégiques et mieux rémunérés. Chacun doit donc trouver un équilibre entre ses ambitions et ses aptitudes actuelles.

Quid des formations conventionnelles ?

Enfin, HakB1, avec un ton pragmatique, offre une vision intéressante :

« Pour se spécialiser en tant que pentester, avoir une vraie formation généraliste (licence en informatique/mathématiques) puis se tourner vers un master en cybersécurité est sans doute la meilleure voie. Cela vous offre une base solide et vous permet de choisir votre spécialisation ensuite. »

Personnellement, je partage cet avis. Une formation généraliste permet une plus grande adaptabilité et laisse des portes ouvertes en cas de réorientation en cours de route.

Mon retour personnel et recommandations finales

Selon mon expérience, devenir ingénieur cybersécurité junior est un parcours exigeant mais enrichissant. Les formations ne manquent pas, mais je recommande de bien vérifier la qualité et la réputation des cursus avant de vous engager (SecNumEdu est un bon point de départ). En outre, il est important de compléter votre cursus avec des certifications spécialisées en cybersécurité, comme le CEH (Certified Ethical Hacker) ou le CISSP.

Aussi, n’hésitez pas à débuter avec un BTS ou un BUT (anciennement DUT) si vous êtes plus à l’aise avec des formations professionnalisantes. Cependant, gardez à l’esprit qu’atteindre un Bac+5 vous donnera accès à une palette d’opportunités bien plus large tout en améliorant votre employabilité dans un domaine qui, par nature, exige une expertise pointue.

Quels sont vos points de vue sur ce sujet ? Avez-vous rencontré des mentors ou suivi des parcours atypiques qui ont su vous inspirer dans votre carrière en cybersécurité ? Partagez vos expériences dans les commentaires pour enrichir cette discussion déjà si passionnante.

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